Je veux traiter mon acné. Mais par où commencer ?

L’acné, ça passe vite ? Pas toujours, mais c’est normal d’être impatient ! Heureusement, toutes les formes d’acné peuvent être prises en charge, y compris l’acné sévère. L’important, c’est de commencer par s’adresser aux bonnes personnes. Et surtout de rester persévérant durant le traitement !

2 professionnels de santé sont là pour vous aider :

  • Le médecin traitant

Votre médecin traitant peut vous apporter des solutions pour votre acné. Et s’il le juge nécessaire, il pourra vous orienter vers un dermatologue.

Si vous avez plus de 16 ans, il faut d’abord consulter votre médecin traitant avant de prendre rendez-vous avec un dermatologue pour bénéficier du parcours de soins. Vous avez moins de 16 ans ? Vous pouvez consulter directement le dermatologue.

  • Le dermatologue

C’est lui l’expert de la peau ! Lors de la consultation, il effectuera un examen visuel de votre peau et de vos lésions d’acné. Il prendra également en compte différents critères comme votre âge, l’ancienneté de l’acné, sa forme, sa sévérité, la manière dont ça vous affecte et les traitements que vous avez déjà suivis. Il adaptera alors votre futur traitement en fonction de toutes ces réponses.

Prendre rendez-vous avec un médecin ou un dermatologue

J’ai de l’acné, qui dois-je consulter ?

Un jeune homme regarde ses boutons dans le miroir

Ne laissez pas l’acné vous gâcher la vie !

L’acné n’est pas facile à gérer au quotidien, surtout lorsque les boutons sont bien visibles. Il peut vous arriver d’avoir un peu honte, de chercher des astuces pour cacher certaines parties du visage avec une mèche, une frange ou une écharpe,… Mais il ne faudrait pas que ça vous éloigne des autres et vous laisse seul(e) dans votre coin.

S’isoler n’est pas la bonne solution, on peut finir par se sentir un peu perdu(e), triste, ce qui crée un fossé encore plus important et vous pousse à vous isoler encore plus… un vrai cercle vicieux ! Il a d’ailleurs été démontré que le taux de symptômes dépressifs est plus élevé chez les personnes atteintes d’acné que chez les non-acnéiques. Oui, c’est injuste ! Et que d’autres soient épargnés l’est encore plus ! Mais n’oubliez pas que 70 à 80% des ados sont dans le même cas que vous.* Vous n’êtes pas seul(e) dans cette galère !

Afin que cette période ne soit qu’un lointain souvenir, il faut rapidement oser en parler, à ses parents ou à ses amis. L’acné n’est pas un tabou ! Discutez-en avec eux et n’hésitez pas à leur demander qu’ils vous accompagnent pour consulter votre médecin traitant ou votre dermatologue.

En savoir plus sur l'acné et l'estime de soi
Deux adolescentes rient ensemble

Oui ! À condition de respecter certains principes simples :

  • Une hygiène quotidienne avec des produits adaptés. On oublie les produits agressifs qui irritent ou décapent la peau. On évite les produits comédogènes, c’est-à-dire un produit qui contribue à boucher les pores de la peau et qui va donc favoriser l’apparition de boutons. Et on n’oublie pas d’hydrater correctement sa peau, surtout en hiver !
  • Même si c’est terriblement tentant, on ne tripote pas ses boutons, on résiste ! Percer ses boutons, c’est le meilleur moyen de provoquer une exacerbation et une persistance de l’acné. Et en plus, ça peut laisser des traces. Si vous voulez que votre peau soit nettoyée en profondeur, vous pouvez prendre rendez-vous chez un dermatologue afin de vous faire enlever les points noirs ou les microkystes disgracieux.

Mais pour éviter au maximum les cicatrices éventuelles liées à l’acné, mieux vaut consulter le plus tôt possible. Un médecin ou un dermatologue pourra vous proposer rapidement un traitement qui pourra être adapté au fur et à mesure de l’évolution de votre acné.

En savoir plus sur la routine hygiène à adopter

Éviter les cicatrices d’acné, c’est possible !

Une jeune fille regarde ses boutons dans la salle de bain

TÉMOIGNAGE

Jordan, 21 ans, étudiant en comptabilité et gestion : « Je ne supportais pas de me voir dans une glace ».

« L’acné est un mauvais souvenir pour moi. Ça a duré de 13 ans à 16 ans. En fait ça a été évolutif : à 13 ans il y en avait, mais ça allait encore, à 14 ans beaucoup plus et à 15 ans ça a été le summum. J’ai eu beaucoup de boutons qui ont poussé. Surtout sur le front, sur le nez et au niveau du menton aussi. J’avais des boutons rouges et des boutons blancs avec du pus. Je ne supportais pas de me voir dans une glace. Je n’avais pas envie de sortir, à cause du regard des autres. À cette époque, j’en ai eu marre. J’ai regardé d’abord sur Internet et j’en ai parlé un peu autour de moi. On m’a dit qu’il existait certaines prises en charge. J’ai dit à mes parents que je ne me sentais pas bien à cause de l’acné et ils m’ont soutenu. Ils n’étaient pas contre le fait que j’aille voir un médecin. C’est ce que j’ai fait. »